La Suédoise réoriente l’épargne des Belges vers des investissements plus risqués

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Plusieurs mesures du gouvernement fédéral réorientent l’épargne des Belges vers des investissements plus risqués, écrit jeudi La Libre sur base de notifications de la Cour des comptes que le quotidien s’est procurées. Le document précise l’impact budgétaire des mesures.

Fin juillet 2017, le gouvernement Michel a mis en place plusieurs mesures pour promouvoir les investissements en actifs plus risqués, permettant de soutenir davantage l’économie réelle.

La première mesure concerne les comptes d’épargne belges, sur lesquels sont logés plus de 260 milliards d’euros. Le gouvernement a décidé de réduire de moitié l’avantage fiscal accordé jusque là aux comptes de dépôts règlementés. Depuis 2018, les intérêts ne sont plus exonérés que sur la première tranche de 940 euros (contre 1.880 euros auparavant). A l’époque, l’impact était négligeable tant pour les épargnants que pour le budget de l’Etat, vu les faibles taux d’intérêt appliqués.

Aujourd’hui, les taux d’intérêt remontent et la donne pourrait changer, écrit La Libre. Selon la Cour des comptes, qui fait référence à une étude d’impact de la Banque nationale, le rendement budgétaire de la mesure pourrait atteindre 197 millions d’euros en 2020-2021. Tout en réduisant l’avantage fiscal des comptes épargnes, le gouvernement a introduit une autre mesure: l’exemption de précompte sur les dividendes d’actions, à hauteur de 800 euros. Ce mécanisme a un tout autre impact budgétaire, toujours selon la Cour des comptes et la BNB, car il devrait coûter quelque 242 millions d’euros à l’Etat.

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