‘Le Roi du Matelas’ veut fermer cinq magasins d’ici fin 2017

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La direction de l’enseigne ‘Le Roi du Matelas’ a annoncé vendredi, lors d’un conseil d’entreprise, son intention de fermer d’ici à la fin de l’année cinq magasins sur les 61 qu’elle compte en Belgique, s’inquiète lundi la LBC, pendant flamand de la CNE.

Huit travailleurs, sur environ 150 au total, sont concernés par cette annonce. Contactée, la direction de Gobrel SA, maison-mère de la chaîne de magasins, confirme ce projet.

D’après le syndicat chrétien, la direction a évoqué la situation économique actuelle pour justifier sa décision, citant notamment la concurrence accrue de l’e-commerce et un pouvoir d’achat moindre du côté des clients.

Contactée, l’entreprise Gobrel SA confirme son projet d’envisager la fermeture des cinq enseignes. “Conformément à ce que nous avons expliqué au conseil d’entreprise du 06/10/2017, la société Gobrel SA est arrivée au constat que des mesures devaient être envisagées afin d’assurer l’avenir et de pérenniser l’emploi. Notre réflexion sur la consolidation du réseau nous contraints d’envisager, d’ici la fin de l’année, la fermeture de 5 magasins (Aalst, Erquelinnes, Lokeren, Maldegem et Namur) sur les 61 magasins que compte notre réseau. Aucun autre projet de fermeture n’est envisagé à ce jour.

Nous souhaitons réaffecter les 8 collaborateurs occupés dans les 5 magasins et avons réfléchi à une solution pour chacun d’entre eux.

Nous confirmons que nous continuerons à investir en Belgique dans nos magasins et dans notre personnel, qui reste notre première force. Les investissements dans la modernisation de l’enseigne Le Roi Du Matelas et dans la formation de nos collaborateurs se poursuivront. Notre objectif est en effet, malgré le contexte économique difficile de pouvoir embrasser l’avenir avec sérénité et confiance.”

Selon la LBC, la direction a lancé un “projet de redynamisation” de l’entreprise. Cette dernière assure en effet vouloir continuer d’investir dans ses magasins en Belgique. Elle est d’ailleurs actuellement occupée à renouveler les façades et les logos de l’enseigne sur ses différents sites. Un processus qui sera terminé pour la fin de l’année, explique son patron.

Le syndicat chrétien redoute pour sa part une pression de travail accrue et davantage de problèmes de santé au sein du personnel, alors qu’il existe déjà un sous-effectif chronique au sein de l’entreprise.

La prochaine rencontre entre syndicats et direction est prévue le 12 octobre. La LBC y demandera une sécurité d’emploi, tant pour le personnel des magasins concernés que pour les autres travailleurs, et des mesures d’accompagnement social dans le cadre du projet de redynamisation.

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