‘Chez Belfius, les burn-out augmenteront probablement en cas d’entrée en Bourse’

© Belfius

Dirk Coeckelbergh, co-auteur de ‘101 antwoorden op stress en burn-out’ (101 réponses face au stress et au burn-out) estime, dans un Z-talk de Véronique Goossens, que les cas de burn-out parmi le personnel de Belfius augmenteront probablement en cas de cotation en bourse.

Coeckelbergh, le CEO de la banque coopérative NewB, a une belle expérience dans le secteur financier, notamment chez Bacob, au Crédit Agricole, aux AP et chez Crelan. “Le stress a considérablement augmenté dans le secteur financier ces quinze dernières années. Le secteur bancaire est dès lors le secteur le plus à risque en Belgique en matière de burn-out. Une des raisons à cela réside dans le nombre de plus en plus important de banques cotées en bourse. J’ai moi-même fait l’expérience d’une telle introduction en bourse. D’un mois à l’autre, pour la plupart des collaborateurs, le stress a augmenté de 15 à 25%.”

Belfius, qui fut dans une vie précédente le groupe bancaire coté en bourse Dexia, est aujourd’hui aux mains des pouvoirs publics, mais le scénario de l’introduction en bourse d’une partie de la banque est à présent sur la table. Si cela aboutit, Coeckelbergh anticipe des problèmes pour les collaborateurs. “C’est presque une garantie que davantage de stress et de cas de burn-out apparaîtront chez les employés. Car les actionnaires boursiers demandent un rendement plus élevé que l’Etat ou qu’une société coopérative. Un autre facteur de stress dans le secteur bancaire est l’augmentation de la réglementation en conséquence de la crise financière.”

Dirk Coeckelbergh a écrit ‘101 antwoorden op stress en burn-out’ (101 réponses face au stress et au burn-out, NDLR) en partenariat avec le docteur Luc Swinnen, qui conseille les entreprises dans la prévention du burn-out et du stress. Il était également l’invité du studio de Kanaal Z. Swinnen souligne que la charge de travail n’en est certainement pas la seule cause et que pour éviter le burn-out, la responsabilité appartient tant à l’employeur qu’à l’employé. Il est judicieux de commencer une auto-direction des équipes et il est également recommandé que chacun contribue soi-même au bon état de son cerveau.

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