Dette grecque: “Nous sommes près d’un accord”, assure Tsipras

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Les équipes techniques du gouvernement grec et des créanciers ont commencé mercredi à rédiger un accord, portant sur certains points, tandis que des divergences entre créanciers retardent un accord global, a assuré une source gouvernementale grecque.

“De grands pas ont été accomplis, nous sommes près d’un accord”, a assuré de son côté le Premier ministre Alexis Tsipras à Athènes.

Du côté de l’UE, le ton était moins optimiste. La Commission n’a pas confirmé, en remarquant que la réunion du groupe de Bruxelles (représentants de la Grèce et de ses créanciers) qui devait se tenir mercredi à Bruxelles n’avait pas encore commencé en raison d’une panne électrique chez les contrôleurs aériens belges.

Les équipes techniques du groupe de Bruxelles “ont commencé aujourd’hui le travail de rédaction d’un accord” à Bruxelles, a annoncé la source gouvernementale grecque, précisant que l’ébauche d’accord portait sur les niveaux d’excédent budgétaire primaire (c’est à dire hors charge de la dette) à exiger de la Grèce, sur la réforme de la TVA, sur une révision du système de retraites et sur la dette. Mais “il reste le problème des différentes positions défendues par les créanciers. Si le FMI avait donné son aval, l’accord aurait déjà été conclu”, assure cette source.

“Cette divergence de position, a-t-elle assuré, s’observe alors que les Européens (Commission européenne et BCE) demandent un accord rapide d’ici fin mai, alors que le FMI, par l’intermédiaire de ses représentants(est favorable à) un accord global, et non à une solution provisoire obtenue rapidement”.

Elle a ajouté que M. Tsipras “sera en communication constante avec les autres dirigeants pour faciliter un accord”.

Athènes insiste sur le fait qu’il n’y aura pas dans cet accord de nouvelles coupes sur les salaires et les retraites.

Mercredi midi, Valdis Dombrovskis, le vice-président de la Commission en charge de l’Euro, avait évoqué “un progrès graduel” dans les discussions techniques, notamment sur la TVA. Il avait souligné la nécessité “d’atteindre un accord très rapidement, car nous avons déjà dépassé de plusieurs mois le schéma initial. La situation des liquidités devient serrée et il y a toutes les raisons d’aller vite”.

Il a insisté sur la volonté de la Commission de travailler avec les Grecs, tout en rappelant que “la meilleure chose pour la Grèce et la zone euro serait que la Grèce achève le programme en cours”.

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