Le règne annoncé de la voiture électrique

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La voiture électrique est encore rare. Elle ne représente que 1 % des ventes en France, et encore moins en Belgique. Pourtant le gouvernement français promet de l’imposer face aux voitures à carburant.

” Nous annonçons la fin de la vente des voitures essence et diesel d’ici à 2040 “, a déclaré Nicolas Hulot, ministre français de la Transition écologique, en présentant son Plan climat.

Il reste donc 23 ans aux constructeurs pour rendre l’auto électrique plus attractive. Sa lente ascension commerciale tient à son prix, jugé trop élevé, et à son autonomie trop faible (environ 100 à 200 km). Seules les Tesla séduisent avec leurs performances et leur autonomie élevées (jusqu’à 500 km), mais à un tarif qui limite les ventes (100.000 euros).

Une nouvelle génération de véhicules devra transformer l’essai, comme la Tesla Model 3 (35.000 dollars) que les premiers clients recevront dans les semaines à venir (400.000 réservations). Ou les dizaines de modèles annoncés par les constructeurs. Volvo a même promis que dès 2019, il ne sortira plus de modèles à carburant, mais uniquement des électriques ou des hybrides.

Le groupe VW promet 20 % à 25 % de voitures électriques dans ses ventes en 2025, Daimler idem. Une étude publiée par Bloomberg New Energy Finance estime que le prix de ces véhicules devrait baisser rapidement, grâce à une érosion accélérée du coût des batteries et à des politiques de soutien public en Chine et en Europe. A partir de 2025, les tarifs descendraient au niveau de ceux des voitures à carburant (hors incitants publics). L’étude indique aussi qu’en 2040, il se vendra plus de voitures électriques dans le monde que de véhicules à carburant. L’objectif 2040 de Nicolas Hulot paraît un peu trop optimiste, mais le ministre reconnaît qu’il s’agit plus d’un ” horizon ” que d’une date butoir.

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