Recruter un mauvais candidat peut coûter (très cher) à une entreprise

© istock

Pour une société, engager un mauvais candidat peut revenir très cher, jusqu’à plus de 150.000 euros pour un poste de direction. Mieux vaut, dès lors, privilégier la mobilité interne selon une étude réalisée par le secrétariat social Securex.

151.700 euros pour licencier un membre de la direction après 2 ans de service, 35.250 euros pour un employé ou encore, 51.850 euros pour un cadre, voilà les coûts d’un mauvais recrutement selon les calculs effectués par le secrétariat social Securex à partir de sa large base de données.

Le coût de ce licenciement calculé sur des frais directs comporte quatre volets: l’indemnité de préavis (basée sur 11 semaines), les frais administratifs pris en compte au niveau du département des ressources humaines, les honoraires du chasseur de tête (environ 21% du salaire annuel de la personne embauchée), les coûts internes du recrutement (entre autres les tests d’assessment pour les cadres et membres de la direction) du nouveau candidat.

Recruter un mauvais candidat peut coûter (très cher) à une entreprise
© Securex

Securex met en avant le fait que pour les cadres et les membres de la direction, le montant du préavis légal peut être largement dépassé. A ces frais s’ajoutent aussi, dans certains cas, les coûts engendrés par le consultant indépendant, le manager intérimaire, etc. qui remplacera la personne dont s’est séparée l’entreprise, pendant la période de recherche d’un nouveau candidat. Cette situation est plus fréquente lors du licenciement d’un employé que d’un cadre ou d’un membre de la direction. Au total, la facture peut grimper à plus de 200.000 euros pour un directeur.

Dans ce contexte, Securex encourage les entreprises à plutôt faire appel au recrutement interne de candidats, une piste trop souvent négligée mais qui permettrait de réduire le nombre d’emplois vacants en Belgique. Pour déterminer si un candidat interne correspond à leurs attentes, les entreprises peuvent par exemple lui confier des projets temporaires ou échanger des collaborateurs prometteurs entre départements, illustre Securex. Le risque, reconnaît le prestataire, est que la personne concernée qui ne conviendrait pas ne veuille plus revenir à sa fonction précédente. “On peut de cette manière perdre de bons éléments et envoyer inconsciemment un mauvais signal à la communauté interne.”

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content