Voici à quoi pourrait ressembler le CV du futur

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Le CV du futur ira de pair avec l’apparition d’un assistant personnel, contrôlé par l’intelligence artificielle, à en croire une étude du bureau de recrutement Michael Page publiée mardi. Si cette technologie se développe de plus en plus, ses applications restent pourtant très limitées dans le monde du recrutement. Pour les experts, un changement de mentalité s’impose dès lors car la confiance en la matière est assez faible en Belgique.

Selon Michael Page, le CV du futur pourrait devenir un espace personnel 100% numérique, gérée par l’intelligence artificielle, avec des données protégées, qui centraliserait toutes les informations propres au parcours professionnel, aux compétences et à la personnalité.

Le document contiendrait par exemple un assistant personnel virtuel qui orienterait le candidat vers les meilleures opportunités ou formations disponibles. Et pour l’employeur, cela réduirait le nombre d’intermédiaires dans la recherche de talents. En un clic, il pourrait avoir accès à la meilleure ‘short-list’ du marché, ce qui constitue un gain de temps et d’efficacité, illustre le bureau de recrutement.

Grâce à la technologie blockchain, le CV de demain permettra en outre de rendre l’espace personnel anonyme et de gérer les connexions aux données ou d’en limiter l’accès à certaines personnes. “Les informations personnelles sur le cloud seront ainsi protégées, certifiées et inaltérables. Les candidats ne pourront donc plus mentir sur leur parcours professionnel ou leurs certificats et les employeurs auront plus de facilités à trouver le candidat parfait”, assure Michael Page.

Ultra personnalisé

Cette intelligence artificielle connaitra parfaitement le parcours, les compétences et préférences du candidat. Le CV du futur sera dès lors le plus personnalisé qui puisse exister.

A l’image du réseau social professionnel LinkedIn, qui fait office d’intermédiaire entre le CV papier et sa version numérique, il faut un outil envers lequel on a confiance. Et ce n’est pas encore le cas pour l’intelligence artificielle, analyse le bureau de recrutement. “La sécurité est probablement l’aspect qui inquiète le plus les utilisateurs. Il est nécessaire de laisser la technologie faire ses preuves et, comme pour chaque évolution, les gens l’adopteront petit à petit”, espère-t-il.

La rencontre en face-à-face entre le recruteur et le candidat est capitale et restera indispensable dans l’étape du recrutement. L’intelligence artificielle ne remplacera pas l’homme dans ce processus, ose croire Michael Page.

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