3 questions à Toine Thys

© PH. CORNET

saxophoniste et compositeur

Vous êtes dans le jazz belge depuis pas mal d’années et sortez “The Optimist” (Igloo Records), enregistré à New York!

Oui, cela fait deux décennies que je travaille comme professionnel et cherche à rassembler des éléments et des musiciens venant d’univers très différents – Afrique, Amérique, etc. – et d’arriver à les faire jouer ensemble. C’est un peu une folie d’être allé enregistrer le disque à New York mais cela m’a donné la possibilité de jouer, notamment, avec Sam Yahel, l’un des grands noms actuels de l’orgue Hammond. Il est d’ailleurs invité sur la tournée qui vient.

Vous êtes jazz et au-delà. C’est le produit de votre éducation musicale ?

J’ai étudié aux Pays-Bas parce que j’avais comme objectif de jouer avec certains professeurs : cela fait 16 ans que je suis basé en Belgique tout en n’appartenant à aucune scène. Je fais mon truc, ce qui ne m’empêche pas, avec mon épouse, de travailler au mieux mon image, de penser à la façon dont la musique va être diffusée via les réseaux sociaux. J’investis beaucoup de temps et d’argent dans l’export. Notamment en France où le fait d’être belge suscite toujours une certaine curiosité, et puis aussi en Afrique de l’Ouest où j’ai déjà joué une vingtaine de fois.

Vous êtes au Kenya en février puis donnez trois concerts de lancement de “The Optimist” D’autres projets en vue ?

Oui, je monte un groupe avec le batteur belge Antoine Pierre et deux musiciens de premier plan français, mais la sortie de l’album attendra mai 2020.

Le 23 février à Bozar, le 24 à L’An Vert à Liège et le 28 au Rataplan à Anvers, www.toinethys.com

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